31 mai 2014

Karl Valentin vu du Simplicissimus



Karl Arnold, Simplicissimus, 23 janvier 1928


Si Karl Arnold a illustré un livre de Karl Valentin en 1938, lui et ses collègues du Simplicissimus se sont plu à dessiner sa silhouette dégingandée.
http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2014/05/karl-karl.html



Wilhelm Schulz, Simplicissimus, 5 octobre 1925

Olaf Gulbransson, Simplicissimus, 15 octobre 1928

Olaf Gulbransson, Simplicissimus, 1931

Olaf Gulbransson, Simplicissimus, 17 janvier 1937

Franziska Bilek, Simplicissimus, 30 octobre 1940

n°381

26 mai 2014

Karl & Karl



Karl Valentin, Brillantfeuerwerk (Brillant feu d’artifice), dessins de Karl Arnold,
Verlag H. Hugendubel München, 1938


Lartiste comique Karl Valentin eut un succès considérable entre les deux guerres en Allemagne, du cabaret munichois jusquau cinéma. 




Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938

Karl Arnold, Brillantfeuerwerk, 1938


n°380

23 mai 2014

Spécialités bavaroises



 Karl Arnold, Der bayerische Panoptikum, Verlag H. Hugenbudel, 1935



L’écrivain Ernst Hofenrichter publia dans le Simplicissimus de 1924 à 1943.









n°379

19 mai 2014

Cooper



Fred G. Cooper, Life, septembre 1925

Fred G. Cooper, Life, mars 1928




Frederick G. Cooper s’est déjà distingué dans ces pages, en solo ou en compagnie  http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/search/label/Frederick%20G.%20Cooper
avec des dessins issus pour une grande part du Grand Magasin Cooper : http://filboidstudge.blogspot.fr/2007/05/life-drawing-sunday-25-fred-g-cooper.html





Fred G. Cooper, Life, janvier 1926


n°378

16 mai 2014

Un Cubain éclectique



Enrique Riverón caricaturant Leo Matriz, ca 1943




Né à Cuba en 1902, Enrique Riverón étudie à l’académie Villate à La Havane, voyage en Europe où il poursuit sa formation artistique, fréquente Montparnasse avant de s’installer à New York où il travaille pour les magazines, collabore aux studios Disney en 1938, tout en se consacrant à la sculpture, aux collages et à la peinture cubiste et abstraite.
Il meurt en 1998. 

https://www.artbrokerage.fr/Enrique-Riveron
http://www.artexpertswebsite.com/pages/artists/riveron.php


Enrique Riverón, Modern Screen Magazine, 1938

Enrique Riverón

Enrique Riverón, ca 1928


Enrique Riverón, Noc-a-tee, 1970


n°377

13 mai 2014

Karl Arnold au XVIe siècle



Karl Arnold, Das Schlaraffenland, 1925



Dans les années vingt, Karl Arnold illustra quelques albums, dont Das Schlaraffenland (La Terre d’abondance) écrit par Hans Sachs (1494-1576), le fameux auteur des Maîtres chanteurs de Nuremberg


Karl Arnold, Das Schlaraffenland, 1925

Karl Arnold, Das Schlaraffenland, 1925



Karl Arnold, Kuttel-Daddeldu, Kurt Wolff Verlag, 1923

n°376

11 mai 2014

Karl Arnold à double sens



Karl Arnold, 1922

Karl Arnold, Brunnen Verlag, Un det jloobste ?
(Und das glaubst du ? Et vous le croyez vraiment ?) 1923


Rumpelstilzchen, alias Major Adolf Stein (1870-1944 ou 48), était un écrivain très marqué à droite, grand admirateur du Maréchal von Hindenburg et contempteur de la République de Weimar. Ces livres sont des recueils de chroniques publiées dans le Täglichen Rundschau
Or, ces mêmes années, Karl Arnold publiait ses Berliner Bilder dans le Simplicissimus, à l'opposé des idées de Stein. À partir de 1933, ce fut une toute autre histoire 


n°375

8 mai 2014

Les somnambules



Hermann Broch



« Seule la mère peut calmer l’enfant, l’assurer qu’il n’est pas un monstre. Quant aux voyageurs et aux orphelins, eux tous qui brûlent les ponts derrière eux, ils ne savent plus ce qu’il en est d’eux-mêmes. Jeté dans la liberté, il leur faut édifier à neuf l’ordre et la justice ; ils ne veulent plus s’en laisser conter par les ingénieurs et les démagogues, ils détestent l’œuvre humaine telle qu’elle apparaît dans les institutions de l’État et de la technique ; seulement ils n’osent s’insurger contre ce malentendu millénaire et déchaîner cette terrible révolution de la connaissance où deux et deux se refuseront à toute addition. Car personne n’est là  pour leur rendre manifeste l’innocence perdue et retrouvée, personne pour leur tendre des genoux où ils puissent poser leur tête, fuyant dans l’oubli hors de la liberté du jour.  
La colère aiguise les sens. Les voyageurs ont rangé avec soin leurs bagages dans les filets, ils échangent des propos critiques et rageurs sur les institutions politiques de l’Empire, l’ordre public et d’administration de la justice ; ils censurent choses et institutions avec âpreté, bien qu’en des termes dont la justesse commence à leur paraître suspecte. Et dans la mauvaise conscience de leur liberté ils appréhendent l’horrible fracas de la catastrophe de chemin de fer où l’on se retrouve proprement embroché par une bielle d’acier. On a souvent lu ça dans les journaux. 
Mais ils sont comme des gens que l’on a trop tôt tirés de leur sommeil et éveillés à la liberté afin qu’ils arrivent à temps pour le train. Aussi leurs propos s’empâtent, se chargent de maladresse et de somnolence et bientôt la conversation se perd en un murmure indistinct. Tel ou tel dit bien qu’il aime mieux fermer les yeux que de regarder cette vie défiler devant lui dans une course folle, mais ses compagnons regagnent déjà le refuge du rêve, ne l’écoutent plus. Ils s’endorment, poings fermés, le manteau rabattu sur le visage et leurs rêves sont agités de fureur contre les ingénieurs et les démagogues qui, avec le savoir des réprouvés, appellent les choses par leurs noms qui sont faux, d’une fausseté tellement imprudente que la colère du rêve doit donner aux choses des noms nouveaux et très approximatifs, attendant avidement que la mère donne les noms exacts et que le monde reçoive la sécurité d’un pays natal solidement établi. »

Hermann Broch, Les somnambules, 1931



Hermann Broch



Arrêté par les nazis lors de l’Anschluss en 1938, Broch parvient à s’exiler aux États-Unis grâce au soutien de Joyce qui l’aida pour sa libération.


n°374

5 mai 2014

Kars



1930


« Mon père s’était d’abord inquiété de ma préférence ; plus tard ma mère me fit donner par un jeune peintre des leçons particulières. Il venait tous les samedis, et je travaillais sous sa direction, d’abord quelques gravures ou reproductions, ensuite d’après les plâtres, enfin je fis des portraits de gens qui venaient poser. J’étais ravi de pouvoir dessiner d’après nature. Plus tard, ce professeur qui donnait des leçons dans les familles bourgeoises a certifié néanmoins que j’étais, de ses élèves, celui qui avait le moins de talent. »






« Vers 1904, je vis une toile de Cézanne à Prague, puis je fis un voyage à Paris et en Espagne. J’ai copié à Madrid des tableaux de Vélasquez et de Goya (…). Je suis revenu ensuite passer une année à Prague dans l’intention de faire de l’Art dans ma patrie. Mais  je sentis bientôt que les artistes demeurés à Prague ne soupçonnaient guère l’évolution puissante de la peinture et je me décidais à retourner à Paris. Je savais qu’il existait là-bas une jeune école qui se débattait pour se dégager des cadres étroits des traditions artistiques surannées et que j’y trouverais d'encourageants conseils auprès de peintres hantés par des soucis identiques aux miens. Il fallait rompre avec les anciennes conceptions de forme et de couleurs. Une révolution dans l’art s’imposait également à l'esprit de quelques jeunes artistes à Prague. Cette impression, je devais la ressentir plus profondément à Paris, où travaillaient et créaient Matisse et Picasso. »


Né en 1882 en Bohême dans une famille juive, fils de minotier, figure de l’École de Paris (même s’il est souvent relégué dans les “etc.”), Georges Kars (Karpiles) se réfugia en Suisse en 1942 et s’est suicidé à Genève en 1945, incapable de survivre après ce qu’il apprit de l’extermination des Juifs.
http://georges-kars.ecole-de-paris.fr/
http://georges-kars.ecole-de-paris.fr/catalogue-raisonne/3-oeuvres-sur-papier



n°373

1 mai 2014

Theo Scharf, lui aussi



Theo Scharf, Fliegende Blätter, 21 mars1924

Theo Scharf, Fliegende Blätter, 25 avril 1924

Theo Scharf, Fliegende Blätter, 18 juillet 1924

Theo Scharf, Fliegende Blätter, 10 octobre 1924

Theo Scharf, Fliegende Blätter, 31 octobre 1924

Theo Scharf, Fliegende Blätter, 21 novembre 1924



Theodor Scharf ne publie dans le Fliegende Blätter qu’en 1924 et 1925, on l’aperçoit dans le Simplicissimus et, de loin en loin, dans le Jugend, entre 1918 et 1940
http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/search/label/Theo%20Scharf
Scharf a la particularité d’être né à Melbourne, en 1899, mais il étudie les beaux-arts à Munich et nul doute qu’il soit bel et bien un artiste allemand, jusqu’à devenir un des peintres favoris d’Hitler (mais toutes ces traces ont disparu dans les bombardements).


Theo Scharf, premier dessin dans le Jugend, 1918

Theo Scharf, Jugend, 1928

Theo Scharf, Jugend, 1940


n° 372