26 juillet 2015

Le sanatorium au croque-mort






Bruno Schulz réalisa trente-trois dessins, sans compter la couverture, pour Le Sanatorium au croque-mort publié en 1937 à Varsovie par les éditions Rój, qui faisait suite aux Boutiques de cannelle.  







n°472

20 juillet 2015

La première du Dictateur



Alan Reeve, The Great Dictator, Fortune, décembre 1940



Nous pouvons supposer qu’Alan Llewellyn Reeve (1910-1962) est d’origine néo-zélandaise (à moins qu’il y eût fini sa vie) car son œuvre est conservée par la bibliothèque nationale de Nouvelle Zélande, mais ce qui est sûr, c’est qu’il portait une longue barbe rousse. 
Encore une trouvaille que je dois à Norman Schmidt. 



Alan Reeve, Dublin Culture (au Palace Bar, Fleet Street), Irish Time, 1940

Alan Reeve, William Saroyan, Irwin Shaw, George Stevens et Robert Capa, 1944 (collection Robert Capa)




http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://i812.photobucket.com/albums/zz48/AuxDiv21/ADRIC/N%2520Coy/Pussycartoon1940.jpg&imgrefurl=http://irishconstabulary.com/topic/1313/Temporary-Cadet-G-J-C-Tynan-OMahony-of-the-Irish-Times&h=369&w=630&tbnid=T5rc41Dh-9w5RM:&tbnh=90&tbnw=154&usg=__ca01H-xO2ah6qa70GyCf657qSRg=&docid=F-CA0IPAUXtEiM


http://natlib.govt.nz/items?i%5Bcollection%5D%5B%5D=Drawings+and+Prints+Collection&i%5Bcollection%5D%5B%5D=Reeve%2C+Alan+1910-1962+%3A%5BAlbum+no.+1.+1910-1939%5D.&i%5Bprimary_collection%5D=TAPUHI&i%5Bsubject%5D=Women


n°471

5 juillet 2015

Roger



Roger Fry, Virginia Woolf 



Membre du Bloomsbury Group, grand ami de Virginia Woolf, Roger Fry meurt en 1934 : « Roger est mort dimanche. Demain, obéissant à quelque instinct, nous irons à ses obsèques. Je me sens comme étourdie, pétrifiée. » (Journal d’un écrivain, mercredi 12 septembre 1934) « Et Roger est mort. Et écrirai-je un livre sur lui ? Et toutes ces cendres quil faut remuer, du moins avec le désir den faire le plus de feu possible. » (30 décembre 1934)

2 juillet 2015

Un économiste dans le jardin de Virginia



Angelica Garnett, Vanessa et Clive Bell, Virginia Woolf, John Maynard Keynes,
devant l’atelier de Virginia Woolf au fond du jardin de Monk’s House, en 1935



« Thé avec les Keynes. Maynard sest fait arracher une dent mais s’est montré très bavard. Par exemple : “Oui, jai passé trois semaines en Amérique. Un climat impossible. Une véritable collection de tous les défauts des autres climats. Cela étaie ma théorie des climats. Personne ne peut produire quelque chose de grand en Amérique. On transpire toute la journée et la saleté vous colle au visage. Les nuits sont aussi chaudes que les jours. Personne ne dort. Tout le monde doit se démener toute la journée à cause du climat. Je dictais mes articles directement. Je me suis senti parfaitement bien jusquà mon départ.” De là, il passe à la politique allemande . “Ils font quelque chose de très bizarre avec leur argent. Je ne peux pas définir quoi, exactement. Cela tient peut-être à ce que les Juifs emportent leurs capitaux. Voyons un peu : si deux mille Juifs emportent chacun deux mille livres. En tout cas, ils narrivent pas à payer leurs factures du Lancashire. Les Allemands ont toujours acheté leur coton en Égypte et le font filer dans le Lancashire. La note nest pas tellement élevée, seulement un demi-million, mais ils ne peuvent pas payer. Par contre, ils narrêtent pas dacheter du cuivre. Pour en faire quoi ? Des armements à coup sûr. Voilà un des exemples classiques du commerce international. Vingt mille personnes sans emploi. Mais naturellement, il y a quelque chose derrière tout ça. Quelle est la cause de la crise financière ? Ils font certainement une bêtise. Le Trésor ne contrôle pas les soldats.” »
Virginia Woolf, Journal dun écrivain, Lundi 7 août 1934  




http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/search/label/John%20Maynard%20Keynes


n°468