9 octobre 2014

Too Much Johnson


« Selon une légende qui a eu la vie trop longue, Orson Welles naurait vu aucun film avant de commencer Citizen Kane. Pourtant, les premiers mètres de pellicule impressionnés sous sa direction, en 1934, à Woodstock, ont été retrouvés ; ce petit morceau de film, The Heart of Age, de quatre minutes —  il ne sagit que du tournage dune ou deux journées — a été montré à Los Angeles. Comme souvent dans un premier film, nous assistons à une succession de plans tournés sans souci denchaînement ou de continuité ; tout leffort créatif porte sur les maquillages volontairement outranciers — Orson, âgé de dix-neuf ans, joue avec un faux crâne — et sur les attitudes plastiques. » 
François Truffaut, extrait de la préface pour Orson Welles — a critical view d’André Bazin 
(Harper & Row, 1978)  





Au printemps 1938, avec sa troupe du Mercury Theatre (Joseph Cotten, Ruth Ford, Arlene Francis), Orson Welles tourne, en grande partie en extérieur à New York, une adaptation de la pochade de William Gillette, Too Much Johnson, un film évoquant le cinéma burlesque des années 20 destiné à être projeté sur scène pendant la représentation.
https://www.youtube.com/watch?v=G8Ode-GJNOs
Considéré comme ayant été détruit lors de l’incendie de la villa d’Orson Welles à Madrid en 1970, le film a été retrouvé en 2013 en Italie, hélas sans sa forme définitive. Un bout à bout de 66 minutes (ci-dessus) et un montage de 34 minutes ont été mis en ligne en 2013.
n°409

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire