15 avril 2013

Au tour des brunettes (1)


Suite au succès phénoménal de Gentlemen Prefer Blondes, une première fois adapté au cinéma en 1928 par Mal St. Clair pour Paramount (le film est perdu), Anita Loos publie une suite la même année, But Gentlemen Marry Brunettes, toujours accompagnée de Ralph Barton qui modifie pour l’occasion sa manière, en travaillant essentiellement au trait, sans doute pour des commodités d’impression.



Ralph Barton s’est dessiné, au second plan, deuxième à partir de la gauche,
aux côtés de H. L. Mencken, avec les époux John Emerson et Anita Loos, à droite.




5 commentaires:

  1. Alors, est-ce que Dubout s'en est inspiré ?

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  2. Je ne pense pas. C'est un style d'époque mais Barton en était un pionnier.Et on peut imaginer que tous les dessinateurs regardaient ce qu'il se passait de l'autre côté de l'Atlantique (et inversement, Barton venait souvent à Paris, y a vécu, avait de très bons confrères et amis français, comme Sem). Par exemple, Hergé avait probablement vu les illustrations des Hommes préfèrent les blondes. Ce n'était pas confidentiel. Un ami connaisseur me signale une parenté avec Charles Martin (voir http://magalerieaparis.wordpress.com/category/charles-martin/) qui dessina aussi pour le Harper's Bazaar, ces magazines étaient friands de la french touch.

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  3. Merci pour ces précisions. Il est vrai que l'origine de la "ligne claire" est très floue puisqu'elle débute à une période de circulation intensive et de consommation des images.

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    1. Oui, la question de commodité d'impression aussi, et, surtout, l'influence majeure des Japonais (Barton était très japonisant, il avait un très beau paravent, comme ses confrères, Rea Irving par exemple au New Yorker, et combien d'autres depuis la découverte du Japon au XIXe).

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  4. Je suis bien d'accord: Japon + impression simplifiée donne ligne claire.

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