28 août 2014

People (1926)



Ralph Barton, The New Yorker, 2 janvier 1926


La collaboration de Ralph Barton au New Yorker fut moins dense en 1926 que lors de son année inaugurale. Mais les lecteurs du magazine étaient conviés à le retrouver dans Harper’s Bazar pour la suite des aventures de Lorelei et Dorothy, les héroïnes d’Anita Loos, dans Why not Brunettes ? (retitré But Gentlemen Marry Brunettes pour l’édition en volume).
http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2013/04/au-tour-des-brunettes-1.html
http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2013/04/au-tour-des-brunettes-2.html
Tout en poursuivant sa collaboration (hormis en 1929), vivant quelques années à Paris pendant son bref mariage avec Germaine Tailleferre, il ne reprendra Graphic Section qu’en 1931 pour huit numéros, avant qu’il ne se suicide.


Ralph Barton, The New Yorker, 9 janvier 1926

Ralph Barton, The New Yorker, 16 janvier 1926

Ralph Barton, The New Yorker, 23 janvier 1926

Ralph Barton, The New Yorker, 13 février 1926

Ralph Barton, The New Yorker, 20 février 1926

Ralph Barton, The New Yorker, 27 février 1926

Ralph Barton, The New Yorker, 6 mars 1926

Ralph Barton, The New Yorker, 20 mars1926



n°402

26 août 2014

People



Ralph Barton, The New Yorker, 1er août 1925



1925 voit la fondation du New Yorker par des transfuges de Life et de Judge, dont Ralph Barton qui, s’il n’est pas le plus en vedette puisqu’il ne fera qu’une seule couverture pour le Noël 1930, est un des collaborateurs les plus en vue dès son premier numéro le 21 février, particulièrement avec sa rubrique “people” sur une pleine page, que ce soit sous le titre de The Graphic Section, The Inquiring Reporter ou Heroes of the Week, alors qu’à la même époque, il illustre pour le Harper’s Bazar le roman d’Anita Loos Gentlemen Prefer Blondes, son plus grand succès.
Cette série est la suite naturelle de ce que Barton donnait à Judge : http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2012/10/les-chasses-croises-de-ralph-barton.html




Ralph Barton, The New Yorker, 8 août 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 15 août 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 22 août 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 29 août 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 5 septembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 12 septembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 19 septembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 26 septembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 3 octobre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 10 octobre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 17 octobre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 23 octobre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 30 octobre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 7 novembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 14 novembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 21 novembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 28 novembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 5 décembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 12 décembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 19 décembre 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 26 décembre 1925



n°401

23 août 2014

400e



Ralph Barton, Gentlemen Prefer Blondes, crêpe de Chine, 1927
http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2013/04/les-hommes-preferent-les-blondes.html



n°400, avec un florilège de Ralph Barton glané çà et là.



Ralph Barton, Judge (?), Life  (?), ca 1920/22

Ralph Barton, Doris Keene and Leon Errol, 1925

Ralph Barton, The New Yorker, 12 décembre 1925
Disturbing Effect of the Spirit of Christmas on the Old Lady in Dubuque,
as Reverend in a Christmas Card Received by The New Yorker From Tha Worthy Dame.

Ralph Barton, Dorothy Parker

 Ralph Barton, (probablement) Henry Ford, The New Yorker, 3 mars 1928

Ralph Barton (autoportrait au dernier rang à droite), détail, ca 1928/30






n°400

21 août 2014

Americana






Fondé à New York par Alexander King flanqué de George Grosz quand il fut invité à enseigner à l’Art Students League (émigration qui se mua en exil), Americana compta dix-sept numéros entre 1932 et 1933 ; écrivains comme e. e. cummings et dessinateurs comme Al Hirschfeld et William Steig s’y côtoyèrent.
Dans ces années-là, Alexander King, né à Vienne en 1900 sous le nom de König, illustra Smolett, Defoe, Swift, Dickens, Dostoievski, Rabelais, Villon et Flaubert avant de devenir éditeur associé de Vanity Fair puis de Life. Il meurt en 1965.
http://rs5.loc.gov/service/mss/eadxmlmss/eadpdfmss/2004/ms004018.pdf



Alexander King, Americana, 1932






William Steig, Americana, 1932








n°399

11 août 2014

Prodigieuse résurgence


Le 25 février 2012, Werner Saul, alias Curry, fait sa première entrée dans ce blog où j’indiquais avoir perdu sa trace à Marseille en 1941, au moment de sa prise en charge par Varian Fry et l’Emergency Rescue Commitee :
http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2012/02/der-kleine-diktator.html
Le 2 août dernier, son petit-neveu Shai Saul, artiste israélien, prend contact avec moi après être tombé sur une référence ultérieure dans Trente, consacrée à sa collaboration avec Der Wahre Jacob : http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2013/12/antepenultieme.html


Werner Saul (et sa mère), Rapallo (Italie) 1938


Depuis, Shai Saul m’a envoyé copie du recueil édité en 1984, Werner Saul/Curry, Der Kleine Diktator (S.A.W. Schmidt Verlag, Viernheim Verlag Viernheim), doù je tire, en complément déléments fournis par Shai, lessentiel des informations ci-dessous :   
Werner “Curry” Saul est né en 1908 à Duisbourg, en Allemagne, dun père, Immanuel, mort sur le front russe en 1915, recevant la Croix de fer à titre posthume pour sa bravoure, et  dune mère chanteuse dopéra qui, restée à Berlin, sera victime des nazis. 
Pour ses études artistiques, il s’était installé à Paris pour étudier à lacadémie Colarossi (comme George Grosz avant lui) et auprès dAndré Lhote, avant de se rendre à Berlin pour publier ses premières caricatures antinazie dans Der Wahre Jacob. En mars 1933, Hitler au pouvoir, il revient à Paris pour y entamer “ une carrière de douze ans de réfugié ”, collabore au Rire où il anime Der Kleine Diktator après sêtre exercé sur Mussolini avec Le Petit Dictateur (ci-dessous) en clin dœil au très populaire Little King dOtto Soglow. À la déclaration de guerre, il est interné comme Allemand au camp de Meslay-du-Maine où il croise son collègue viennois Bil Spira (qui en fit un amical portrait), puis, sans doute à la suite dun périple de camp en camp avant et après la défaite, il parvient à gagner Marseille doù il est exfiltré grâce à l’Emergency Rescue Commitee, pour se retrouver en Suisse en 1942, dans un camp de réfugiés au régime strict du canton d’Appelzell, et de terminer la guerre dans la Légion étrangère. De retour à Paris en 1945, il entre à la rédaction du Franc-Tireur auquel il collabore jusqu’à sa disparition en 1957. À la même époque, il publie des centaines de dessins en Europe, Argentine et aux États-Unis, particulièrement dans le New York Times entre 1947 et 1957. Il épouse Jacqueline dont il aura deux enfants, Brigitte et Dominique, et vivra à Yverdon-les-Bains dans le Jura suisse jusquà sa mort en 1984. 



Werner “Curry” Saul, Le petit dictateur, Le Rire, 1934

Werner “Curry” Saul, Le petit dictateur, Le Rire, 1934

Werner “Curry” Saul, Le petit dictateur, Le Rire, 1934

Werner “Curry” Saul, Le petit dictateur, Le Rire, 1934

Werner “Curry” Saul, Le petit dictateur, Le Rire, 1934

D’autres pages ici : http://www.math.rutgers.edu/~zeilberg/family/curryFour.html


Shai Saul ma également fourni une lettre que Werner Saul adressa en 1981 à la Bibliothèque Nationale à Paris où il confirme sa commande de copies des pages publiées dans Le Rire en 1934 (30 dessins) et 1935 (9 dessins) après avoir donné son accord sur le devis de 1270,40 F.


1981

Le travail artistique de Shai Saul : http://shai-saul.net


n°398