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Ralph Barton, The New Yorker, 4 avril 1931 |
Voici les huit dernières pages publiées par Ralph Barton avant sa mort à quarante ans, le 20 mai 1931, que son biographe Bruce Kellner décrit ainsi :
« On May 20, at about one o’clock in the morning, he went into the bedroom, stretched out on the bed, and smoked a cigarette. Then he lit another cigarette. Then he opened Gray’s Anatomy to a drawing of the human heart. Then he thought better of it and shot himself in the head.»
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Ralph Barton, The New Yorker, 11 avril 1931 |
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Ralph Barton, The New Yorker, 18 avril 1931 |
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Ralph Barton, The New Yorker, 25 avril 1931 |
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Ralph Barton, The New Yorker, 2 mai 1931 |
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Ralph Barton, The New Yorker, 9 mai 1931 |
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Ralph Barton, The New Yorker, 16 mai 1931 |
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Ralph Barton, The New Yorker, 23 mai 1931 |
Sans vouloir interpréter abusivement cette série, notons qu’une profonde mélancolie y est particulièrement visible.
Rappelons ce qu’écrivait Chaplin dans ses mémoires :
« Je comptais maintenant me rendre à Londres pour y présenter “Les Lumières de la ville”. Pendant que j’étais à New York, je vis beaucoup mon ami Ralph Barton, un des rédacteurs du New Yorker, qui venait d’illustrer une nouvelle édition des “Contes drolatiques” de Balzac. Ralph n’avait que trente-sept ans, c’était un garçon excentrique et très raffiné, qui s’était déjà marié cinq fois. Il était déprimé depuis quelque temps et avait tenté de se suicider en avalant une forte dose de je ne sais quel médicament. Nous embarquâmes donc tous les deux sur l’Olympic, le bateau à bord duquel j’étais revenu pour la seconde fois en Amérique. »
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