Continuons à imaginer les lectures de Faulkner, quand il laissait de côté Melville, Keats et Mallarmé, se prenant alors à rêver qu’il aurait pu, si la littérature ne l’avait pas dévoré.
Il était abonné à Life (le premier Life, parangon de la frivolité des années folles, avant celui fondé en 1936 qui porta la photo au pinacle) où, avant tout, il attendait impatiemment les couvertures dessinées par John Held Jr. — élevé à Salt Lake City sous les auspices de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours — qui, comme Ralph Barton, travailla pour Judge, Vanity Fair, le New Yorker, et… Life.
Cependant la chronologie n’indique pas que les dessins chic de Faulkner doivent à l’admiration de ceux de John Held Jr. qui ne semblent pas les précéder.
Sans prendre trop de risques, mettons cette communauté sur le compte de l’humeur d’une époque, celle où Scott Fitzgerald publia Tales of the Jazz Age (1922), sous une couverture de John Held Jr.
Le blog Gonefishing www.gonefishing.fr/article-william-faulkner-styliste-44089258.html a publié un bel ensemble des dessins de Faulkner.
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