Paolo Garretto, 1933 |
« — Nous allons rendre visite à un ingénieur et à sa femme, dit William. Il avait gagné beaucoup d’argent voilà trois ans, avait fait construire une belle maison à deux étages pour sa famille, l’avait meublée très bien. Le reste de sa fortune était palcé en actions qui montaient, montaient sans cesses. Son métier lui rapportait gros également. Il avait trois voitures. Puis, presque en même temps, les chantiers où il rtavaillait cessèrent toute activité et ses actions ne valurent plus rien. Il hypothéqua sa maion, vécut sur cet emprunt, espérant fermement que tout se remettrait vite. Il y a trois ans que dure cette attente… […]
Il faisait, dans la maison, un froid glacial et pénétrant.
— Depuis deux hivers, nous ne pouvons plus chauffer, dit l’hôte… […]
— Les secours du chômage nous sont refusés parce que nous avons une maison. Mais elle est hypothéquée plus qu’elle en vaut maintenant. Et si nous l’avons encore, c’est que notre créancier ne trouve pas d’acheteur. »
Joseph Kessel, Les « cols blancs », New York, hiver 1932-33
Le numéro de cette semaine de Vanity Fair fait grand cas des acrobaties fiscales du candidat républicain, Mitt Romney.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/07/03/vanity-fair-mitt-romney-ses-faibles-impot-et-ses-vastes-comptes-offshore/
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