16 mai 2013

Patterson le magnifique










Dans son introduction de Top Hats and Flappers, The Art of Russell Patterson paru chez Fantagraphics Books en 2006, Armando Mendez situe Russell Patterson (1893-1977) parmi ses confrères dessinateurs du Jazz Age qui enchantaient les pages de Life, du Harper’s Bazaar, de Vanity Fair et du New Yorker : Il n’y a aucun doute que dès 1926, Patterson était si fort qu’il fallut compter sur luiil a rapidement supplanté John Held, Ralph Barton et Miguel Covarrubias comme le dessinateur le plus populaire publiant dans les magazines majeurs. Et puis, comme le notait leur cadet Al Hirschfeld, “Les jupes courtes ont disparu, les jupes longues sont arrivées. John (Held) ne pouvait pas dessiner ces jupes-là, cest donc Russell Patterson qui a pris le boulot”. 
Et Milton Caniff considérait que Patterson, davantage encore que Scott Fitzgerald et John Held Jr., symbolisait cet esprit de l’entre-deux-guerres : “He had the flair. He had the touch.”
Cependant, contrairement à Fitzgerald, il est bien difficile d’entrevoir dans les dessins foncièrement légers et optimistes de Russell Patterson la dimension mélancolique de cette époque, en deçà de la crise de 1929. 



1 commentaire:

  1. Ah ça, c'est aussi mélancolique qu'une pub pour H&M :-) Mais j'adore son dessin.

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