Pendant que nous y sommes, profitons de cette occasion qui semble nous éloigner davantage encore des années plus-ou-moins-trente (alors que nous reculons seulement un peu pour remonter la filière) pour montrer deux couvertures du Simplicissimus de la main de Th. Th. Heine, la première du 19 novembre 1898 et la seconde du 2 octobre 1899, qui encadrent ses mésaventures carcérales.
Profitons aussi de ce bon prétexte pour se rappeler Bruno Paul qui fut le premier géant du Simplicissimus, qu’il quitta en 1906 pour se consacrer au design de meubles, à l’architecture et à l’enseignement.
Il fut révoqué en 1933 de la direction de la Vereinigten Staastsschulen für Freie und Angewandte Kunst de Berlin.
Puisque nous en sommes aux effets d’aubaine, rapprochons Bruno Paul du non moins gigantesque Lyonel Feininger (au-delà de leur face à face des premières années du siècle avec leurs couvertures du Simplicissimus pour l’un et du Lustige Blätter pour l’autre, ils se différencieront radicalement, l’un chantre de la courbe, l’autre des angles) qui choisit la peinture, la gravure, la photographie et l’enseignement au Bauhaus après avoir dessiné les plus belles pages de bandes dessinées qui soient entre 1906 et 1907.
Feininger naquit en 1871 à New York. La même année, Whistler fit le portrait de sa mère dans un « arrangement de gris et de noir ».
Mais arrêtons-nous là sinon le fil va casser pour de bon. Les machines à remonter dans le temps n’assurent pas toujours le retour avec toute la précision nécessaire.
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