« Un beau jour de 1933, Clifton Fadiman me dit : “George, pourquoi ne collaborais-tu pas au New Yorker ?”
“Volontiers, répondis-je. Sure…”
À l’époque, Fadiman n’était pas encore un pape de la littérature et une vedette de la radio — il travaillait comme critique littéraire au New Yorker, magazine illustré. Il me promit de parler de moi à qui de droit*. Mes dessins étant tout à fait pour le New Yorker.
Mais il advint ce qu’il advient généralement en pareil cas — je n’en ai plus jamais entendu parler. C’était donc que je n’avais pas ma place au New Yorker. »
George Grosz, Un petit oui et un grand non (éd. Jacqueline Chambon)
* Peut-être Rea Irvin, qui aurait pu considérer Grosz comme trop radical pour le New Yorker. En revanche, osons la conjecture que Karl Arnold y aurait été accueilli avec tous les fastes.
Real Life, George Grosz, Esquire, juin 1937 http://www.moellerfineart.com/exhibitions/2010-04-20_george-grosz-esq/ |
Le seul numéro où George Grosz est crédité en couverture, pour ses débuts, à côté de la mascotte Esky qu’Elmer Simms Campbell, qui fut son élève, animait chaque mois : http://plusoumoinstrente.blogspot.fr/2012/08/un-peu-plus-sur-elmer.html. |
Du Grosz rare d’avant l’Amérique : http://50watts.com/2516122/Weimar-Whiplash-Twenty-One-Book-Covers-by-George-Grosz
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